Parfois, quand on regarde les influenceur·ses sur Linkedin, Instagram ou autre réseaux, on a tendance à se dire que les seules histoires qui comptent, c’est celles des autres. Limite, en les regardant, on a l’impression que pour se raconter, il faut suivre certains codes pré-définis pour que les gens écoutent. Sur Linkedin, ce sont des postes à la syntaxe particulière, sur Insta, un feed épuré — mais pas trop –, des partages deep — sans toutefois choquer.
Bref, des récits lisses et sans aspérité.
Pourtant, quand un média ou une personne retient notre attention, ce n’est pas le facteur commun qui nousattire. Bien souvent, c’est même le contraire. L’authenticité et la vulnérabilitésont des qualités si encensées de nos jours qu’on peine pourtant à nous appliquer, par peur de sortir du rang.
« On trouve l’extraordinaire dans le banal. Ce sont nos différences qui font notre unicité»
Dans notre échange, Laureline insiste sur le besoin de s’écarter de la ligne de nage classiquepour s’écouter. Que l’on veuille, comme elle, partir à l’autre bout du monde pour se découvrir ou bien se lancer sur internet, pour faire porter sa voix·e. L’essentiel étant de le faire en accord avec soi.De sortir la tête de l’eau pour trouver son propre chemin.
L’écrire et l’écouter est simple, mais vas-y on s’affranchit des codes… je veux dire, viens on le fait vraiment?
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