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« La position d’allié.e est une position de retrait. Les personnes racisées ne sont que trop peu représentées dans la sphère publique, la position d’allié.e serait donc d’ouvrir des portes mais par la suite de se retirer. Même s’il est tentant d’être sous le feu des projecteurs, en tant qu’allié.e, il est nécessaire de ne pas invisibiliser et de ne pas reproduire les rapports de domination que l’on tend à combattre. » Betel Mabille, 2019
 
« Être complice c’est se mettre en danger en sachant que grâce à nos privilèges la société sera plus clémente avec nous. » Betel Mabille, 2019
 
Être allié·e, c’est une position confortable. Où l’on peut se targuer d’avoir « tout bien fait » sans pour autant avoir à s’engager véritablement. D’où la nécessité pour certain·es comme le mentionne Betel, d’encourager le passage à l'action par la complicité.
 
Devenir complice, c’est devenir solidaire, partager les galères, les secrets et la charge des personnes avec lesquelles on s’engage. En un mot, c’est avoir un impact – et faire sa part / concrètement mettre ses privilèges au service d’une minorité.
 
🏊‍♀️ En apprenant à réagir devant une situation discriminante – que la personne concernée soit présente ou non. cf. le post de Caroline Jurado qui parle de son désarroi et de sa non-action face à un acte (illégal et) raciste.
 
🏊‍♀️ En étant vecteur·rice d’inclusivité – par la mise en lumière de travail de personnes minorisées, en les incluant dans les réflexions, en lançant des conversations difficiles au sein de son entourage (privilégié).
 
Un·e allié·e, c’est la personne qui, en sortant d’une pause où une énième blague raciste a été faite te glisse « je suis d’accord, c’était pas ouf. Je te soutiens. Je suis là si tu veux en parler ». Le/la complice, c’est la personne qui plonge et dénonce ce comportement. En parler, c’est cool. Agir, c'est mieux.
 
En entreprise, la diversité / l’inclusion est souvent encore abordée par le prisme d’alliance. Il nous faut former des complices.
 
 
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Si tu veux explorer le sujet de la représentation, de ce que l’on peut ressentir lorsqu’on est seul·e à être différent·e et de l’importance de combattre les clichés, go (re)lire le portrait de Riz Ahmed.
 

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Quelques exemples de « complices »
🏊‍♀️ Eddy de Pretto et sa chanson
🏊‍♀️ Guillermo Guiz qui parle de son privilège blanc en spectacle
🏊‍♀️ M
 

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Si tu veux explorer le sujet, va faire un tour du côté de l’article sur Barbie et l’utilisation de Mattel de la diversité comme argument marketing.
 

👀 pourquoi on kiffe ?

 
 
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🛠 quelques ressources pour aller plus loin

Accomplices Not Allies: Abolishing the Ally Industrial Complex, Indidenous Actions, 2014. Essai cité par Betel Mabille dans l’étude BEPAX parue en 2019 citée dans cet article.
 
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